Dans sa peinture, Ghazali relève non seulement le défi des aspects purement formels, mais, en outre, il se soucie également de thèmes tant philosophiques que spirituels, en somme, les questions existentielles de l'homme aussi bien que celles se rapportant à Dieu. Lesquelles se reflètent dans son travail d’artiste. En réduisant ses moyens picturaux, il s'efforce d'exprimer le noyau principal et d'apporter ses visions et ses vues intérieures dans le rapport avec le monde extérieur qui lui est bien tangible. Dans ce processus, il se limite principalement à très peu de couleurs, mais les nuances du blanc sont infinies, en fonction du nombre de couches de tons blancs qui se superposent en entrelacs sur le tableau. Commencez par le blanc, finissez par le blanc, comme l'artiste lui-même a coutume de dire. Pour lui, le blanc signifie la lumière, qui est essentielle à la vie et qui, dans un sens littéral, est la lumière pure de Dieu. C’est à partir de là qu’apparaît ainsi un monde d’images de la plus haute spiritualité.