Née le 23 Juin 1992, à Casablanca au Maroc,  Zineb Bennis est une jeune artiste contemporaine qui s’oriente vers la peinture en 2018.

Elle débute sa carrière professionnelle dans le monde corporatif, et travaille dans les relations publiques et le marketing pendant quelques années.

 

En 2018, un malheur puis un bonheur. Zineb rencontre des problèmes de santé, qui l’empêcheront de continuer sa carrière dans un monde bureaucratique.  Zineb se tourne vers le dessin, puis s’essaie à la peinture comme art thérapie, et se découvre une réelle passion pour cette forme d’expression.

 

On ne devient peintre ni par distraction, ni même par hasard… On l’est. Le parcours de Zineb Bennis est assez particulier, fuyant le monde conventionnel, Zineb se cherche sans cesse de nouvelles sources d’inspiration à travers différents horizons. L’énergie déployée dans ses œuvres en témoigne.

 

Elle utilise une technique contemporaine libre dite « Drip Painting » et y exprime des émotions, des expressions, des visages des corps, en monochrome afin d’apporter une notion de profondeur  à ses travaux, mélangeant mélancolie, honnêteté, réalité ou fantasmes, faisant de ce projet son unique objectif pour transcrire et partager une réalité perdue, des mots que l’on ne dit plus.

 

Le travail de Zineb oscille entre figuration narrative et abstraction lyrique. Travaillant la peinture tout en liberté faisant du corps et du visage des sources de sensation et d'émotions brutes pour aller au-delà des codes.

 

Peintre autodidacte, Zineb affine ses techniques au fil du temps et reste dans la recherche de nouvelles formes, de matières et explore les possibilités d’expression à travers ses canvas qui font fi de livres ouverts et de partage de messages.

 

Pour cette jeune artiste, l’Art donne à voir l’invisible. Ses créations sont le reflet de conversations intérieures. Elles la plongent dans un monde où tout ce que le temps a fait disparaître semble revenir à la vie. Elles sont chargées de questionnements et laissent émerger des sentiments profonds. 

 

Mais surtout, elles ouvrent une porte sur la dimension de la métamorphose de l'invisible que la main de l'artiste révèle.